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L'après Covid-19 ...?

  • Photo du rédacteur: Pascal LABORELLI Thérapie
    Pascal LABORELLI Thérapie
  • 26 avr. 2022
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 28 sept. 2023





Depuis que la Covid-19 a fait irruption dans nos vies, c’est un euphémisme de dire que la peur des microbes fût très présente. Il est vrai que les règles d’asepsie élémentaires sont favorables à la bonne santé. Parfois les rappels remettent un peu de clairvoyance dans les habitudes de vie. Elles peuvent être endormies, dans le confort et la confiance en la médecine moderne.


Au sein de notre société les transformations sont impressionnantes. D'ailleurs n'est on pas étonné, dès lors qu’une personne se penche pour nous embrasser ? Un peu éberlué, tout en ayant un mouvement de recul, pour ne pas dire un rejet ? La distance serait en passe de devenir la norme, et la méfiance une habitude face aux autres.


A l’heure du sans fil, ou du virtuel, n’est il pas dangereux que l'interaction humaine se fasse sans contact ? N’est il pas devenu excessif, maintenant, de vivre dans la peur et la crainte incessante de "l'autre" ? Les microbes ont toujours existé, mais faire d’eux les détenteurs de la direction que nous devons prendre peut devenir un danger. En effet, l'angoisse d’une contamination a favorisé des attitudes qui sont en contradiction avec nos habitudes de vie. Contraint et forcé, nous avons reculé sur la convivialité, la relation à autrui, pour avancer sur la sécurité sanitaire et la distanciation. Les êtres de relation que nous sommes, ceux là même qui peuvent être malades pour des liens absents, sont victimes d’un surprenant paradoxe de l’existence. Nous avons besoin de contact mais notre intellect nous dit : Attention ! Cette maladie du lien social a fait de nous, les humains toujours grégaire, des êtres qui viennent se heurter aux restrictions relationnelles. Elles viennent amoindrir les liens et les interactions que nous devons pourtant entretenir pour nous sentir vivant. L'épidémie nous incite à faire un pas en arrière.


Il reste à reconquérir les espaces sociaux et la volonté naturelle d'aller vers l’autre. Car c'est bien l’élan de vie, et l'envie de s'approcher de cet autre, qui font de nos sociétés des lieux vivants, où le partage a acquis ses lettres de noblesse. Des espaces ou nous pouvons nous retrouver dans le plaisir et l'altérité.


Tâchons de ne pas confondre mesure de prudence et risque d'isolement, pour ne pas dire risque de replis. Sachons toujours voir dans l ‘autre une possibilité plutôt qu’un danger. Espérons que cet organisme microscopique ne nous fasse pas devenir, dans ce futur, un peu trop frileux face à la chaleur humaine et ses bienfaits.





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